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Pour aider les vanetteux qui mettent les mains dedans.
Bon week-end à tous.
Cette fois j'ai gagné mon abonnement d'un an à Vanette magasine, dites! lol
Au sujet du changement de la courroie de distribution et comme je vois que ça galère sur le forum :
1/ Ne pas jouer avec la longévité de la courroie de distribution, sur une vieille Citroën GSA j’ai fait 250 000 km avec une courroie d’origine sans incident mais mon voisin n’a fait que 40 000 km avec une courroie de distribution de Ford Escort 1.8D prévue au remplacement à 60 000km selon le constructeur. Mon frère a eu 6 crans de décalage sur un moteur Volvo 6 cylindres en ligne, ça marchait mal mais il n’y a pas eu de casse …on voit donc de tout. Les constructeurs reviennent peu à peu à la chaine de distribution (Opel) alors que certains n’ont jamais quitté ce système (BMW)
2/ Selon la conception des moteurs une courroie de distribution cassée n’aura pas les mêmes conséquences. A savoir :
- le moteur n’est pas prévu pour et c’est les dégâts en cascade : arbre à cames, soupapes, culbuteurs, piston, bielles et même vilebrequin dans les cas sévères. J’ai vu un bloc de Ford, sans cela réputé indestructible, se fendre sous l’effet conjugué d’une telle cascade d’avaries. La chance du moins grave comme du pire, donc ne pas jouer et en cas de doute (rachat d’un véhicule à l’entretien mécanique incertain) il vaut mieux changer la courroie.
- ou alors le constructeur a pris des précautions contre le pire et en cas de rupture les soupapes ne touchent pas les pistons (Mazda 4 cyl. 1.6, Honda) là on remplace la courroie, on recale et c’est tout.
3/ Changer la courroie peut amener 2 grandes difficultés : l’accessibilité et le décalage vilebrequin/arbre à cames/ pompe à injection…
a/ Pour l’accessibilité, comme il s’agit d’une opération de maintenance cela reste toujours possible mais autant en démonter le moins possible. C’est prévu pour.
b/ Le décalage est le pire qui puisse arriver. On peut alors tout casser au premier coup de démarreur. Et vous connaissez le prix des pièces, de la main d’œuvre plus la TVA. Sans compétence et outillage ça devient alors une galère.
Je vous propose donc :
Quand vous avez mis au jour votre courroie de distribution (enlevé le carter) séparer (et non couper) la courroie de distribution en deux dans son long en la laissant en place. Pour cela il faut planter une lame (couteau ou cutter) entre les fibres pour les séparer sur tout le périmètre. Pour cela faire tourner le moteur à la main. On lève une roue motrice, on passe la 4e vitesse sans le contact bien sûr et on fait tourner petit à petit les poulies pour obtenir comme 2 courroies côte à côte sur les pignons. Pour l’instant tout est calé et reste en place.
Ensuite on coupe en travers les fibres de la partie de la ½ courroie la plus à l’extérieur des pignons (pas côté bloc !) On ne retire que cette moitié seulement. On prend la courroie neuve et on la place sur les pignons. Bien sur on ne peut pas la glisser plus loin que la moitié de la largeur des pignons puisqu’il reste un morceau de l’ancienne courroie qui maintient le calage. Une fois la nouvelle courroie presque en place elle maintient le calage elle aussi, on coupe la 2e moitié de l’ancienne courroie que l’on retire. Le calage n’a toujours pas bougé. On pousse jusqu’à sa place la nouvelle courroie sans avoir rien décalé.
Reste la question du galet de tension et/ou de la pompe à eau. Le galet ne subit pas d’usure. Son roulement a tourné mais peut encore en encore tourner. Personnellement je le change une fois sur deux pour me faire plaisir mais bien des roulements font la vie d’un moteur, pourquoi pas celui là ? Libre à chacun. La pompe à eau. Ce qui détériore la pompe à eau qui va souvent se mettre à fuir suite à un changement de courroie de distribution lorsque celle-ci entraine la pompe, c’est les nouvelles conditions de travail. L’axe de la pompe a pris avec le temps une position de travail sur son palier/joint qui change « d’un micro rien » avec une nouvelle courroie et surtout le nouveau tendeur. Personnellement en ne changeant pas le tendeur je me suis aperçu que la pompe continuait son bonhomme de chemin sans fuir, puisque tous les éléments restent à leur place. Libre à chacun.
Que vous changiez ou pas le galet et/ou la pompe à eau retenez au moins la méthode qui évite de tout décaler.
Si vous tenez à changer le tendeur et la pompe utilisez alors le repérage au vernis à ongles ou au correcteur blanc pour assurer le coup
Cependant tous les constructeurs ne préconisent pas de changer la pompe avec la distribution à chaque fois. Sacré commerce.
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Au sujet du changement de la courroie de distribution et comme je vois que ça galère sur le forum :
1/ Ne pas jouer avec la longévité de la courroie de distribution, sur une vieille Citroën GSA j’ai fait 250 000 km avec une courroie d’origine sans incident mais mon voisin n’a fait que 40 000 km avec une courroie de distribution de Ford Escort 1.8D prévue au remplacement à 60 000km selon le constructeur. Mon frère a eu 6 crans de décalage sur un moteur Volvo 6 cylindres en ligne, ça marchait mal mais il n’y a pas eu de casse …on voit donc de tout. Les constructeurs reviennent peu à peu à la chaine de distribution (Opel) alors que certains n’ont jamais quitté ce système (BMW)
2/ Selon la conception des moteurs une courroie de distribution cassée n’aura pas les mêmes conséquences. A savoir :
- le moteur n’est pas prévu pour et c’est les dégâts en cascade : arbre à cames, soupapes, culbuteurs, piston, bielles et même vilebrequin dans les cas sévères. J’ai vu un bloc de Ford, sans cela réputé indestructible, se fendre sous l’effet conjugué d’une telle cascade d’avaries. La chance du moins grave comme du pire, donc ne pas jouer et en cas de doute (rachat d’un véhicule à l’entretien mécanique incertain) il vaut mieux changer la courroie.
- ou alors le constructeur a pris des précautions contre le pire et en cas de rupture les soupapes ne touchent pas les pistons (Mazda 4 cyl. 1.6, Honda) là on remplace la courroie, on recale et c’est tout.
3/ Changer la courroie peut amener 2 grandes difficultés : l’accessibilité et le décalage vilebrequin/arbre à cames/ pompe à injection…
a/ Pour l’accessibilité, comme il s’agit d’une opération de maintenance cela reste toujours possible mais autant en démonter le moins possible. C’est prévu pour.
b/ Le décalage est le pire qui puisse arriver. On peut alors tout casser au premier coup de démarreur. Et vous connaissez le prix des pièces, de la main d’œuvre plus la TVA. Sans compétence et outillage ça devient alors une galère.
Je vous propose donc :
Quand vous avez mis au jour votre courroie de distribution (enlevé le carter) séparer (et non couper) la courroie de distribution en deux dans son long en la laissant en place. Pour cela il faut planter une lame (couteau ou cutter) entre les fibres pour les séparer sur tout le périmètre. Pour cela faire tourner le moteur à la main. On lève une roue motrice, on passe la 4e vitesse sans le contact bien sûr et on fait tourner petit à petit les poulies pour obtenir comme 2 courroies côte à côte sur les pignons. Pour l’instant tout est calé et reste en place.
Ensuite on coupe en travers les fibres de la partie de la ½ courroie la plus à l’extérieur des pignons (pas côté bloc !) On ne retire que cette moitié seulement. On prend la courroie neuve et on la place sur les pignons. Bien sur on ne peut pas la glisser plus loin que la moitié de la largeur des pignons puisqu’il reste un morceau de l’ancienne courroie qui maintient le calage. Une fois la nouvelle courroie presque en place elle maintient le calage elle aussi, on coupe la 2e moitié de l’ancienne courroie que l’on retire. Le calage n’a toujours pas bougé. On pousse jusqu’à sa place la nouvelle courroie sans avoir rien décalé.
Reste la question du galet de tension et/ou de la pompe à eau. Le galet ne subit pas d’usure. Son roulement a tourné mais peut encore en encore tourner. Personnellement je le change une fois sur deux pour me faire plaisir mais bien des roulements font la vie d’un moteur, pourquoi pas celui là ? Libre à chacun. La pompe à eau. Ce qui détériore la pompe à eau qui va souvent se mettre à fuir suite à un changement de courroie de distribution lorsque celle-ci entraine la pompe, c’est les nouvelles conditions de travail. L’axe de la pompe a pris avec le temps une position de travail sur son palier/joint qui change « d’un micro rien » avec une nouvelle courroie et surtout le nouveau tendeur. Personnellement en ne changeant pas le tendeur je me suis aperçu que la pompe continuait son bonhomme de chemin sans fuir, puisque tous les éléments restent à leur place. Libre à chacun.
Que vous changiez ou pas le galet et/ou la pompe à eau retenez au moins la méthode qui évite de tout décaler.
Si vous tenez à changer le tendeur et la pompe utilisez alors le repérage au vernis à ongles ou au correcteur blanc pour assurer le coup
Cependant tous les constructeurs ne préconisent pas de changer la pompe avec la distribution à chaque fois. Sacré commerce.
