Bonjour,
Je voudrais faire part de mon expérience en matière de corrosion du Vanette Cargo.
Acheté d'occasion, ayant passé quelques hivers en Belgique, les passages de roues, les soubassements sont à présent atteints de corrosion.
La protection des tôles ressemble fort à celle des voitures des années 70-80 et une corrosion sournoise s'est installée sous la protection antigravillon.
Points les plus touchés : passages de roues Avant, passage de roues AR, surtout le côté droit sous le cache plastique du tuyau de gazole.
Planchers tout à l'arrière après les passages de roues, supports de parechocs AR.
Même une fixation de lames de suspension.
A défaut de sablage, on ne peut que travailler localement. L'outil magique, le dérouilleur pneumatique à aiguilles, faible consommation d'air comprimé et très efficace. Fait tomber tout ce qui est pourri, l'outil va jusqu'à percer les tôles trop affaiblies.
Après, les réparations, ce sont des patchs de tôle de 1 mm (ou plus, si c'est sur chassis). C'est assez pénible, en l'absence de pont/fosse. Je me contente de rampes et/ou de cric rouleur/chandelles.
Découper la zone malade à la disqueuse, faire un modèle en carton, découper/former le morceau et souder.
Pour des parties mal placées, non visibles, j'ai soudé en superposition, cela évite le travail d'ajustage de la rustine, évidemment c'est mal, car il faut traiter entre les 2 tôles et éviter par un mastic d'étanchéité que de l'eau soit piégée, mais c'est plus rapide.
Pour la soudure, j'ai utilisé le chalumeau OA lorsque le chauffage de la zone ne posait pas de problème (les soudures sont magnifiques, mais attention, car la zone chauffée est plus étendue, risque de toucher des zones voisines et déformations possibles si on n'a pas le coup de main) mais surtout un petit MIG no-gaz bon marché. Les soudures ne sont pas très jolies, il faut meuler, mais ça fait l'affaire à moindre coût.
Ce type de MIG premier prix (j'ai un MIG One, premier premier premier prix d'origine italienne, la position 1 est à 35 A, donc OK) peut faire l'affaire sur la tôle de nos Vanette, qui n'est pas de la tôle HLE ultra-fine, mais de la bonne vieille tôle de 0,8 mm à 1 mm) s'il descend assez bas en intensité.
Intensité mini, vitesse d'avance du fil sur 2/3 et ça soude.
En fait, si les MIG fil fourrés sont tant décriés en France, c'est que les fils vendus en GSB, c'est de la daube. Le fil WeldTeam, par exemple, c'est de la daube. Trouvez du Lincoln Innershield NR-211-MP et c'est la nuit et le jour. En Amérique du Nord, on peut souder des tôles en fil fourré. En France, quasiment pas. La différence, le fil.
Si vous êtes riches, payez-vous un MIG correct, avec une bouteille de 2,3 m3 de gaz ARCAL/ATAL (Argon+CO2), budget minimum 1000 Euros. Peu rentable pour boucher quelques trous. Mais les soudures seront esthétiquement bien meilleures.
J'espère ne pas vous décourager, si vous avez des trous, évitez la choucroute ou la résine + mat de verre. Ce ne sont que des pis-aller, à ne pas utiliser sur des pièces soumises à des efforts.
Je voudrais faire part de mon expérience en matière de corrosion du Vanette Cargo.
Acheté d'occasion, ayant passé quelques hivers en Belgique, les passages de roues, les soubassements sont à présent atteints de corrosion.
La protection des tôles ressemble fort à celle des voitures des années 70-80 et une corrosion sournoise s'est installée sous la protection antigravillon.
Points les plus touchés : passages de roues Avant, passage de roues AR, surtout le côté droit sous le cache plastique du tuyau de gazole.
Planchers tout à l'arrière après les passages de roues, supports de parechocs AR.
Même une fixation de lames de suspension.
A défaut de sablage, on ne peut que travailler localement. L'outil magique, le dérouilleur pneumatique à aiguilles, faible consommation d'air comprimé et très efficace. Fait tomber tout ce qui est pourri, l'outil va jusqu'à percer les tôles trop affaiblies.
Après, les réparations, ce sont des patchs de tôle de 1 mm (ou plus, si c'est sur chassis). C'est assez pénible, en l'absence de pont/fosse. Je me contente de rampes et/ou de cric rouleur/chandelles.
Découper la zone malade à la disqueuse, faire un modèle en carton, découper/former le morceau et souder.
Pour des parties mal placées, non visibles, j'ai soudé en superposition, cela évite le travail d'ajustage de la rustine, évidemment c'est mal, car il faut traiter entre les 2 tôles et éviter par un mastic d'étanchéité que de l'eau soit piégée, mais c'est plus rapide.
Pour la soudure, j'ai utilisé le chalumeau OA lorsque le chauffage de la zone ne posait pas de problème (les soudures sont magnifiques, mais attention, car la zone chauffée est plus étendue, risque de toucher des zones voisines et déformations possibles si on n'a pas le coup de main) mais surtout un petit MIG no-gaz bon marché. Les soudures ne sont pas très jolies, il faut meuler, mais ça fait l'affaire à moindre coût.
Ce type de MIG premier prix (j'ai un MIG One, premier premier premier prix d'origine italienne, la position 1 est à 35 A, donc OK) peut faire l'affaire sur la tôle de nos Vanette, qui n'est pas de la tôle HLE ultra-fine, mais de la bonne vieille tôle de 0,8 mm à 1 mm) s'il descend assez bas en intensité.
Intensité mini, vitesse d'avance du fil sur 2/3 et ça soude.
En fait, si les MIG fil fourrés sont tant décriés en France, c'est que les fils vendus en GSB, c'est de la daube. Le fil WeldTeam, par exemple, c'est de la daube. Trouvez du Lincoln Innershield NR-211-MP et c'est la nuit et le jour. En Amérique du Nord, on peut souder des tôles en fil fourré. En France, quasiment pas. La différence, le fil.
Si vous êtes riches, payez-vous un MIG correct, avec une bouteille de 2,3 m3 de gaz ARCAL/ATAL (Argon+CO2), budget minimum 1000 Euros. Peu rentable pour boucher quelques trous. Mais les soudures seront esthétiquement bien meilleures.
J'espère ne pas vous décourager, si vous avez des trous, évitez la choucroute ou la résine + mat de verre. Ce ne sont que des pis-aller, à ne pas utiliser sur des pièces soumises à des efforts.